Nous demandons au ministère de l’Agriculture de procéder à une saisie et d’enquêter sur cette cargaison, et au gouvernement d’amender le projet de loi d’avenir sur l’agriculture et la forêt, actuellement en discussion au Parlement, pour le rendre conforme au droit européen.

Forêts

#TraficBois : bloquons l’entrée de bois illégal !

Nous demandons au ministère de l’Agriculture de procéder à une saisie et d’enquêter sur cette cargaison, et au gouvernement d’amender le projet de loi d’avenir sur l’agriculture et la forêt, actuellement en discussion au Parlement, pour le rendre conforme au droit européen.

Depuis 21h30 ce dimanche soir, dix militants de Greenpeace à bord de trois zodiacs bloquent le cargo Safmarine Sahara, navire en provenance de République Démocratique du Congo battant pavillon anglais, à l’entrée du port de La Rochelle .

Selon les informations que nous avons compilées (lire tout le dossier), une partie de cette cargaison de 3 000 m3 de bois (bossé, sipo, sapelli, etc.) sous forme de grumes en provenance de République Démocratique du Congo est illégale.
Depuis l’entrée en vigueur du Règlement sur le bois de l’Union européenne (RBUE) en mars 2013, Greenpeace a signalé à plusieurs reprises l’arrivée ou la présence de bois suspecté d’illégalité dans les ports français aux autorités françaises. Sans aucune réaction : voir notre billet Trafic de bois : la France n’assume pas

AGISSEZ VOUS AUSSI :

23h50 : Mise à jour ! le cargo fait demi tour, les autorités du port lui ont demandé de se mettre au mouillage en dehors …

Lundi 23 juin : Mise à jour ! reprise de l’action ce matin : blocage des grues de déchargement !

L’action en vidéo :

Deux des exploitants ayant produit les grumes convoyées par le navire Safmarine Sahara présentent un lourd passif d’illégalités dans les concessions d’origine de ce bois : coupe en dehors des zones autorisées, absence de marquage, dépassement des quotas de coupe, abattage sans autorisation d’essences protégées, non-respect des accords passés avec les populations locales, etc.
En cas de pays à risque, la réglementation européenne impose aux importateurs de mettre en place un système de « diligence raisonnée », c’est-à-dire de vigilance accrue.

Les importateurs auraient dû identifier le risque associé à cette cargaison et renoncer à l’importer.

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